Portrait de Rémi Badian, technicien de numérisation sur la prestation pour l’OIV
Rémi Badian a été recruté en tant que technicien de numérisation pour traiter le fonds d’ouvrages et d’archives de l’OIV, dans le cadre d’une prestation réalisée par la MSH de Dijon qui a duré 36 mois. Il a ainsi numérisé plus de 5000 ouvrages et 2500 dossiers d’archives, et produit près d’1 million de fichiers numériques ! Un fonds prestigieux et un projet gigantesque qui a été mené grâce au travail de l’équipe de la MSH de Dijon et des 5 personnels recrutés spécifiquement, dont Rémi Badian. Découvrez son portrait à travers quelques questions :
Bonjour, je m’appelle Rémi Badian. Je suis technicien de numérisation à la Maison des Sciences sociales et des humanités de Dijon. J’ai une formation générale avec un bac sciences économiques et sociales. J’ai ensuite effectué divers métiers, dont la direction d’une petite entreprise. Ces expériences m’ont amené à m’intéresser à l’informatique et à me former dans le domaine. Cela m’a été fort utile dès mon premier contrat à la MSH. En effet, en matière de numérisation, j’utilise l’informatique dans tout mon processus de travail. J’ai ainsi été recruté une première fois en tant que technicien de numérisation à la MSH en septembre 2016, puis de façon quasi continue jusqu’à me voir proposer en février 2022 un contrat de 36 mois pour numériser les fonds d’ouvrages et d’archives de l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin).
Il s’agissait pour moi d’intervenir à la suite du travail réalisé par les archivistes (tri, classement) en effectuant la numérisation des documents (ouvrages et archives). Pour cela, je scannais les documents fournis avec différents matériels spécifiques de niveau professionnel. Ensuite, je travaillais sur les fichiers produits : je les renommais en fonction de la côte fournie par les archivistes, les regroupais en dossiers correspondant à l’unité archivistique souhaitée (document d’archive, ouvrage) et je déposais ensuite les dossiers informatiques ainsi constitués dans une arborescence reproduisant le plan de classement établi par les archivistes. Enfin, je déposais chaque jour ces documents sur un serveur dédié de la MSH hébergé au Centre de calcul de l’UBE.
Mon travail intervenait donc à la suite de celui des archivistes et avant celui du chef de projet qui océrisait les documents que j’avais produits : il transformait les fichiers image en fichiers texte grâce à une reconnaissance optique des caractères. Globalement, mon travail sur cette prestation s’intégrait au travail de toute une équipe, au sein de la chaîne de traitement mise en place et d’un processus de gestion du projet établi spécifiquement pour cette prestation par le chef de projet.
Au tout début de mon contrat, j’ai vu arriver 2 camions semi-remorques qui ont livré 25 palettes, soit 40 m3 d’archives et d’ouvrages de l’OIV. Tous les documents ont été placés dans le forum des savoirs de la MSH et je dois dire que c’était vraiment très impressionnant ! Même si j’avais déjà travaillé sur des fonds au sein de la MSH, c’était la première fois que je me trouvais face à un fonds aussi gigantesque ! Très vite, j’ai aussi mesuré ma part de responsabilité dans la réalisation de cette prestation car j’étais le seul à effectuer la numérisation des documents. Maintenant que la prestation est terminée, je suis vraiment satisfait du travail réalisé par toute l’équipe car tout s’est bien déroulé et nous avons vraiment bien travaillé ensemble dans les délais impartis. Je réalise aussi l’importance de ce fonds prestigieux et la « pierre à l’édifice » que j’ai pu apporter à ce projet qui va aussi permettre à de nombreux chercheurs de développer de nouvelles recherches. Durant toute ma mission j’ai aussi mesuré l’importance que revêtait mon travail pour les dirigeants de l’OIV qui m’ont toujours fait part de leur satisfaction lors de nos différentes réunions. C’était aussi pour moi une grande fierté que d’être remercié par un organisme international tel que l’OIV !
Grâce aux près de 8000 documents que j’ai traités, cette mission de 3 ans a également été l’occasion pour moi de découvrir l’évolution de la culture de la vigne à travers les âges et dans différents pays. C’était vraiment très enrichissant d’un point de vue culture générale !
Pouvez-vous vous présenter, votre formation, votre parcours ?
Quelles ont été vos missions dans ce vaste projet ? Pouvez-vous expliciter les tâches qui vous ont été confiées ?
Concrètement, comment s’articulait votre travail avec celui des autres acteurs de la prestation ?
Qu’avez-vous ressenti à la vue de ce travail colossal et quel est votre sentiment aujourd’hui ?
Un mot pour conclure ?