Dijon a accueilli l’atelier national POPSU : regards croisés sur les transitions sociales et écologiques

Le 8 avril 2025, s’est tenu à Dijon l’atelier national POPSU Transitions, consacré à la thématique « La question sociale à l’épreuve de la transition écologique ». Organisée dans le cadre des Rencontres « Demain la ville », cette journée a permis de croiser les réflexions de plusieurs plateformes territoriales engagées dans l’analyse des transformations urbaines et sociales en cours.
Co-organisé par Chloé Abeel (Dijon Métropole), Hervé Marchal (MSH Dijon), Annabelle Mauhar (MSH Dijon), Marie-Christine Jaillet (POPSU) et Guillaume Lacroix (POPSU), cet atelier avait pour ambition de mettre en dialogue les enjeux sociaux et écologiques à travers deux questionnements majeurs : comment revisiter les usages, pratiques et comportements à l’aune des défis environnementaux, et comment mieux reconnaître et valoriser les petites transitions portées par les pratiques ordinaires des habitants ?
La matinée, qui s’est déroulée à la Grande Orangerie du parc de l’Arquebuse, a été ouverte par Jean-Gabriel Madinier, directeur général des services de Dijon, Ville et Métropole, accompagné de Marie-Christine Jaillet et Guillaume Lacroix. Elle a été consacrée à la présentation des travaux menés par la plateforme POPSU de Dijon Métropole, mettant en avant les démarches explorées sur le territoire. Cette séquence a été enrichie par des échanges avec les représentants des plateformes de Caen et de la Métropole Européenne de Lille (MEL), dans une logique de mise en commun des expériences et des interrogations.
L’après-midi, accueilli à la Maison des Sciences de l’Homme, a donné lieu à un atelier de travail collectif, introduit par Hervé Marchal. Les débats ont permis de faire émerger plusieurs tensions et enjeux partagés. La question de la reconnaissance des pratiques populaires résilientes a notamment suscité des discussions nourries : reconnaître ces pratiques signifie-t-il les intégrer pleinement dans les politiques publiques ? Comment éviter que cette reconnaissance reste symbolique et alimente un ressentiment lorsque les transformations structurelles tardent à suivre ?

Parmi les participants figuraient :

• Sonja Kellenberger (responsable de filière Éducateur Spécialisé chez IRTESS, chercheuse associée à POPSU)
• Léa Girard (stagiaire POPSU, Université de Bourgogne)
• Nathalie Montigné (chargée de mission Transition écologique, ville de Caen)
• Hessam Khorasani Zadeh (ingénieur d’étude à POPSU Lille)
• Colas Castaing-Garros (coordinateur métropolitain chez Métropole Européenne de Lille, MEL)
• Julie Fen-Chong (maîtresse de conférences en géographie, Université de Bourgogne, ThéMA)
• Valérie Facchinetti-Mannone (maîtresse de conférences en géographie, Université de Bourgogne, ThéMA)
• Alain Chenevez (maître de conférences en socio-anthropologie, Université de Bourgogne, LIR3S)
• Alexandra Pawlak (stagiaire POPSU, Université de Bourgogne)
• Laurent Devisme (professeur de sociologie à l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes, AAU, référent scientifique POPSU Nantes)
• Lucile Garnier (docteure, AAU, Université de Nantes)
• Maxime Pailler (chercheur post-doctorant, Chaire Territoires et Mutations de l’Action Publique, POPSU Rennes)
• Pierre Sersiron (Chaire Arpenter, ESO, Université de Rennes)
• Sébastien Bourdin (professeur de géographie économique, École de Management de Normandie)
• Noemi Licini (ingénieure d’études en sociologie et chargée d’étude, Université de Caen Normandie)
• Arnaud Morange (maître de conférences en sociologie, Institut régional du travail social, Caen)
• Louis Lasnon (doctorant en sociologie, Chaire Arpenter, CERREV, Université Caen Normandie)